Dans différents pays, le métier d’agents de sécurité ou bien de vigiles est de plus en plus répandu. Et cela, que ce soit dans un magasin, dans un bar ou dans un restaurant. Pour mieux réaliser leur travail, la plupart des agents exigent à chaque passager douteux une fouille corporelle ou plus précisément un contrôle de sécurité. Mais cette procédure est-elle légale ? Voici quelques explications qui vous permettent de connaitre les
droits d'un vigile en cas de vol.
La fouille : une procédure indispensable en cas de vol
Normalement, d’après l’article 56 du code de procédure pénale, les fouilles sont indispensables en cas de vol dans un magasin ou dans un restaurant. Il faut reconnaitre que seuls les vigiles ainsi que les officiers ont le droit de procéder aux fouilles de chaque personne qui sort et entre dans les lieux, et cela uniquement dans un cas douteux. Pour les grands magasins ainsi que les aéroports, l’utilisation des
portiques antivol est la plus fréquente. Cette solution est proposée par des des entreprises comme
Ippon sécurité Electronique. S’il arrive qu’un individu refuse de coopérer ou s’il n’accepte pas que l‘agent lui fouille, ce dernier a la possibilité de faire appel à un officier de police.
Les droits attribués à un vigile lors d’une fouille
Selon l’article L613-2, chaque agent de sécurité peut parfaitement faire une inspection visuelle des bagages des individus qui passent dans les lieux. Cependant, il a seulement le droit d’inspecter visuellement ce que la personne a dans les mains. C’est pour cette raison que dans plusieurs centres, il y a des
protections antivol. Il faut aussi tenir compte des situations, car certains font parfois des palpations de sécurité. C'est par exemple le cas s’il y a des menaces extrêmes pour la sécurité publique ou lors de l’accès à une enceinte qui rassemble plus de 300 spectateurs et invités.
À quel moment le vigile peut-il intervenir ?
Les vigiles peuvent réaliser des fouilles s’ils remarquent des cas suspects sur les passagers. Mais, notons que cela peut aussi dépendre du secteur d’activité. Dans un magasin comme exemple, il doit faire la ronde sur chaque périmètre. Il regarde et analyse les comportements des personnes qui y entrent et qui sortent. Et, si à un moment, il remarque que quelqu’un est susceptible d’avoir commis un vol, il peut lui poser des questions ou lui fouiller. Un agent de sécurité ou un vigile n’a pas le droit d’abuser de son pouvoir sur une personne qui n’a rien de suspect.